Pourquoi avons-nous tant de mal à nous libérer de nos comportements destructeurs ?

Pourquoi avons-nous tant de mal à nous libérer de nos comportements destructeurs ?

 Il nous arrive à tous de répéter des schémas qui nous font souffrir. Des comportements que l’on sait nocifs, mais dont il semble presque impossible de se détacher. Et pourtant, malgré la douleur qu’ils génèrent, une part de nous y reste attachée. Pourquoi ?

Quand la souffrance devient une identité !

Au fil de notre histoire, nos blessures, nos manques, nos colères, nos peurs s’impriment en nous. Elles façonnent nos réactions, nos choix, parfois nos relations. Peu à peu, cette souffrance devient comme une “seconde peau”.
On finit par croire que l’on est cette douleur, que l’on est ces réactions, que l’on est ce passé.
Alors, même si ces comportements nous détruisent, ils nous semblent connus, presque rassurants.

Guérir, c’est perdre une partie de soi ?

Face à l’idée de changement, une résistance se lève. Car guérir peut être perçu comme une forme de trahison envers l’histoire que l’on a toujours racontée sur soi-même.
« Si je laisse aller ma colère, qui serai-je ? »
« Si je ne souffre plus, que restera-t-il de moi ? »
Nous pouvons inconsciemment avoir peur que le bonheur, la paix ou la sérénité nous arrachent à une identité forgée dans la douleur.

Le bonheur : une terre inconnue

Le mal-être, aussi douloureux soit-il, est une terre connue. On y a nos repères.
Mais le bonheur, lui, peut sembler étranger. Presque menaçant.
Aller vers le mieux-être, c’est accepter de marcher dans une zone nouvelle, de rencontrer une version de soi que l’on n’a jamais connue. Cela demande du courage : le courage de s’accueillir autrement.

Qui suis-je si je guéris ?

C’est peut-être la plus belle question à se poser.
Guérir ne signifie pas abandonner qui nous sommes, mais au contraire élargir notre identité.
Nous ne sommes pas que nos blessures.
Nous sommes aussi notre force, notre créativité, notre douceur, notre lumière.
Se libérer des comportements destructeurs, c’est faire de la place pour découvrir cette version de nous-mêmes encore inexplorée.

En conclusion : 

En réalité, la vraie question n’est pas “vais-je perdre une partie de moi si je guéris ?” mais plutôt “qu’ai-je à découvrir de moi une fois libéré(e) ?”
Guérir n’efface pas notre histoire, elle lui donne un nouveau sens. C’est un pas vers une version plus entière, plus alignée, plus vivante de soi-même.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La sophrologie et l'endométriose